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Salut, futur moi,… 🙂

 

Je me sens un peu ridicule d’imaginer t’écrire une lettre alors que je ne te connais pas et que tu n’existes d’ailleurs pas encore. Imaginons tout de même, par simple fantaisie, que tu puisses me lire.
Je pense évidemment souvent à toi, espérant que tu te seras libéré des difficultés que je peux connaitre aujourd’hui. D’ailleurs, tu peux me remercier parce que les efforts que je fais aujourd’hui ne sont vraiment pas faciles pour moi mais je suis déterminé à te faire ce cadeau. J’en profite d’ailleurs pour remercier également mon moi passé. Ben oui, lui aussi m’a permis de devenir qui je suis aujourd’hui. C’est d’ailleurs de lui que j’aimerais te parler aujourd’hui…Pour savoir d’où tu viens…

 

 

« Je suis déterminé à te faire ce cadeau… »


Lors de mes séances de coaching, nous avons essayé de voir, avec Christian mon coach, ce qui me m’empêchait d’avancer comme je le voulais. En quoi, osons le dire, je me sabotais.


 J’ai pu ainsi mettre la lumière sur certains messages contraignants dont je n’avais pas pris conscience. Je les connaissais pourtant. Lors de ma formation en coaching, on appelait cela « les drivers ».

J’avais déjà beaucoup travaillé sur mon « sois parfait » qui me rendait la vie plus compliquée et qui me venait, tu le sais bien, de notre éducation… Mais je n’avais même pas remarqué que mon « fais des efforts » était aussi profondément ancré et m’empêchait généralement de finaliser ce que je commençais.


Aujourd’hui, j’en suis conscient et je m’autorise de plus en plus à finir vite. J’espère que tu as réussi à en faire une force.
Ah oui, et le « Sois discret », tu en es finalement sorti ? Celui-là, c’est moi qui l’ai découvert. Je pense qu’on peut le considérer comme un 6e driver. C’est d’ailleurs comme ça que je l’ai abordé. Si tu en es sorti, c’est que j’avais raison 😉 .
Ce « sois discret » est assez tenace mais tu me connais, je n’ai pas dit mon dernier mot. J’y travaille tous les jours, c’est d’ailleurs aussi pour ça que j’ai décidé de t’écrire ce genre de lettre régulièrement. Tu pourras, je l’espère, être témoin du chemin parcouru.

Bon, je ne vais pas être plus long pour ce premier échange. Content d’avoir enfin osé t’écrire. Je me rends compte aujourd’hui que nous pouvons nous libérer de notre moi passé dès lors que nous choisissons de devenir quelqu’un d’autre. Il devient alors simplement un souvenir vers qui se tourner quand on veut se rappeler le chemin parcouru par nostalgie ou simplement par gratitude mais certainement plus pour se trouver des excuses.
Ah ! Que j’aimerais savoir ce que tu as réussi à réaliser de grand dans ta vie, un peu grâce à moi…


A vite,

Moi

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